• Avec le temps, j'ai remarqué qu'en IEF, comme ailleurs, nous travaillons mieux quand certaines conditions sont remplies.

    Ces conditions sont variables d'une famille à l'autre (et même d'une personne à l'autre), mais elles sont avant tout initiées par nous, les parents "accompagnants" / "instructeurs"...

    Pour moi, la première de ces conditions est d'être pleinement disponible. Or, je ne sais pas vous, mais moi, je suis incapable d'être disponible pour l'instruction 24h/24... J'ai donc choisi de définir des plages horaires où je suis disponible pour l'IEF. Ce qui ne veut pas dire que je refuse de répondre à leurs questions d'enfants / d'adolescents en dehors de ces plages (comme tous les parents), en revanche, je ne suis pas disponible pour corriger un exercice, ni expliquer une leçon ou une consigne. Ces plages vont de 7h30-8h à midi et de 13h30 à 16h30. C'est largement suffisant pour répondre à leurs besoins d'instruction.

    Pour être pleinement disponible, il m'est aussi nécessaire d'exclure toute pensée parasite : par exemple, si la maison est trop en désordre, je sais que je ne serai pas disponible puisque je penserai à ce que je dois ranger dès que j'aurai un instant, or m'occupant de l'instruction de 3 enfants de niveaux très différents, j'ai rarement "un instant"... je préfère repousser le début de l'instruction de quelques minutes et être vraiment prête, "mentalement".

    Comme tout le monde, j'ai parfois un coup de téléphone à passer, un rendez-vous à prendre, un courrier à rédiger, un imprévu à gérer, etc... Si je ne peux pas le faire en dehors des périodes d'instruction, je préviens les enfants et ils se débrouillent pendant que je suis occupée. Pour la plus jeune, je la lance dans une activité et si elle a terminé avant moi, elle sort un atelier. Pour les plus grands, si jamais ils se retrouvent bloqués, ils changent de matière, tout simplement. Ces temps sont généralement très courts (moins de 5 minutes), et ils sont loin d'être quotidiens (heureusement).

    De la même manière, je prépare très rarement le repas du midi en matinée : je cuisine en plus grande quantité pour le soir, ce qui nous fait un "reste" pour un midi. Si jamais je suis prise au dépourvu, j'ai toujours l'option "pique-nique" sous le coude...

    Tout ceci peut sembler superflu, mais je pense au contraire que c'est très important : se rendre disponible, être là, pleinement présente au moment de l'instruction me permet d'installer une meilleure ambiance, d'être plus patiente et plus inventive, je dirai même plus investie...

    Une autre condition vient aussi de l'environnement. Je l'ai déjà dit, mais personnellement, j'ai besoin que la maison ne soit pas en bazar quand je commence une journée d'instruction. Rien d'exceptionnel puisque le gros du rangement a lieu le soir. Mais le matin, avant de commencer l'instruction, la vaisselle du petit-déj est lavée, essuyée et rangée, les enfants sont habillés et coiffés, leurs dents sont propres, les lits sont faits... Chez nous, pas d'école en pyjama : avant de commencer la journée, nous nous préparons, tout simplement (je n'ai rien contre les pyjamas, c'est juste que si nous avons une courses à faire, une envie de sortie, et que je dois attendre que tout le monde soit habillé, c'est fichu)... Pour l'espace de travail, nous avons la chance d'en avoir un dédié à l'instruction, nous n'empiétons donc pas sur la table où nous mangeons (enfin si, ça arrive, pour les expériences, ou les projets d'arts, par exemple). Mais ça n'est pas une raison pour ne pas le ranger une fois la journée terminée, et c'est bien plus agréable de commencer la journée à une place toute nette, prête à nous accueillir.

    Nous avons aussi la chance de ne pas être figé à une place : un enfant peut s'isoler s'il en a besoin (c'est d'ailleurs le cas de mon Grand qui travaille de plus en plus souvent dans sa chambre) ; les lectures et apprentissage des leçons ne se font pas nécessairement à leur place de travail, mais dans le canapé, un fauteuil, leurs lits, le couloir (en faisant les 100 pas) ou tout autre endroit qui leur convient...

    Toutes les conditions environnementales qui nous conviennent à nous en ce moment, seront probablement différentes dans quelques semaines/mois/années. Ce qui ne changera pas, c'est la nécessité d'être pleinement disponible pour leur instruction au moment de celle-ci, du moins, tant que notre aventure en IEF durera.

    Et vous, quelles sont vos "bonnes conditions" de travail ?

    Myhal


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  • Aujourd'hui, c'était la reprise pour nous.

    Quand j'en ai parlé la semaine dernière, j'ai bien cru que mes enfants étaient devenus sourds he...

    Puis, je me suis occupé des déclarations, je leur ai demandé de ranger leurs espaces de travail respectifs, j'ai fait un tri dans les étagères, rangé certains ateliers de ma dernière qui ne servent plus, réaménagé la disposition de certains supports. Bref, je leur ai laissé le temps de se faire à l'idée que les vacances se terminaient et qu'il allait falloir reprendre l'instruction.

    Ce matin, tout le monde était (plus ou moins) motivé...

    La journée s'est déroulée en douceur : chacun faisant les activités qu'il choisissait à son rythme.

    La routine de chacun va mettre quelques jours à se mettre en place.

    Pour la Minette, c'est la première année d'instruction obligatoire. Je vais donc installer une routine un peu plus rigoureuse (surtout plus régulière) que celle de l'année dernière.

    Pour la Puce, la routine est bien rodée, il y aura assez peu de changement, juste sa LV2 qui vient s'y greffer.

    Pour le Grand, avec son entrée au lycée et les cours par correspondance, il va y avoir un temps d'adaptation aux supports et à la façon de faire du CNED, mais au final, comme il est libre de s'organiser comme il le souhaite,  je pense qu'il gardera lui aussi une routine similaire aux années passées.

    Je vais tenter d'inclure quelques activités commune : les 2 grands auront la même dictée, ils feront la date et la météo avec la plus jeune, mais en anglais, en chinois et en italien. Il y aura des projets artistiques auxquels ils participeront chacun à leur niveau (ou selon les envies). En sciences aussi, il peut y avoir des activités communes. En histoire et géographie, je ne sais pas si ça sera possible : les programmes de chacun sont trop différents, nous pourrons tout de même faire des voyages virtuels...

    Bref, nous sommes prêts pour une nouvelle année, il n'y a plus qu'à (re)trouver notre rythme de croisière et à maintenir le cap.

    Belle année d'instruction à vous wink2

    Myhal


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  • Pour ce vaste domaine, j'ai beaucoup de supports : des manuels, des revues, des livres, des vidéos, des jeux... Dans cet article, je ne vais vous présenter que les manuels.

    Les sciences

    Dans les programmes officiels, ça regroupe le vivant, la matière, les objets techniques et l'électricité.

    Les sciences avec la Minette se font souvent de manière spontanée, en réponse à l'une de ses questions (pourquoi la pâte à pain gonfle ? comment naît le vent ? qui allume le Soleil ? comment les chats font-ils pour voir dans le noir ? d'où vient l'eau du robinet ? etc.). La réponse à ces questions ne se trouvent pas nécessairement dans un de ses manuels (c'est même plutôt rare), mais nous avons toujours trouvé à la maison, dans des livrets, dans des revues, dans une encyclopédie... une réponse qui lui convienne (ou qui pose une autre question). Je ne fais pas forcément faire une trace écrite dans ces cas-là, sauf si la Minette en a envie.

    Ensuite, s'il n'y a pas de questions en suspend ou si je souhaite lui faire découvrir une notion, j'utilise ces manuels :

    Découverte du monde

    Découverte du monde

    Découverte du monde

    Ce sont des éditions d'avant la dernière réforme (2010 à 2012).

    J'utilise également celui-ci que la Minette aime beaucoup :

    Découverte du monde

    J'essaie toujours de partir d'une observation réelle plutôt que de me contenter des images des livres : observer un glaçon, sentir qu'il est froid et que de l'eau nous coule sur les doigts quand on le manipule est bien plus parlant que de regarder un glaçon dans une flaque d'eau sur une photo... (souvent, ça n'est pas très compliqué et ça rend les apprentissages tellement plus riches, tellement plus marquants pour un enfant wink2).

    Espace - Géographie

    Pour une première approche de l'espace qui nous entoure, je me sers des cahiers de la Luciole et du livre des Ateliers Hachette, tout en adaptant à notre réalité : par exemple, on ne réalise pas une maquette de la classe, mais de la pièce où nous réalisons l'instruction (ici, nous l'avons fait en briques duplo), ensuite, on prend un photo pile au dessus et on réalise un plan de cette même pièce. Pour passer à un vrai plan, on s'en procure un assez détaillé de notre quartier et on part en promenade avec pour tenter de s'y repérer...

    Plus tard, on voit différents modes de vie : comparaison ville / village ; comment vit-on au bord de la mer, à la montagne ?... si je ne peux pas lui faire vivre ces expériences, j'essaie de lui montrer des reportages.

    Entre-temps, on explore aussi la géographie physique : qu'est-ce que la Terre, la France, où se situe-t-elle (sur un globe, sur un planisphère), à ce moment, généralement des questions sur les autres pays fusent, ce qui permet d'explorer d'avantage.

    Quand on explore un pays particulier, je parle aussi de sa culture, des monuments, des artistes célèbres, et de sa gastronomie : j'essaie de faire un repas typique... Mes plus grands ont parfois fait des lapbooks.

    Côté manuel, pour le CE1, je possède celui-ci :

    Découverte du monde

    Ce que j'aime dans ce livre : le vocabulaire riche, les petits résumés à recopier et à apprendre par cœur (oui, ça fait vieux jeu, j'assume winktongue), les cartes, les exercices de révisions, le fait qu'on n'aborde pas la géographie uniquement par l'aspect économique (5 parties sur 8 sont consacrées à la géographie physique, les 3 dernières posent les bases des activités économiques).

    Pour le moment, je ne l'ai pas encore utilisé avec la Minette, j'aurai peut-être une autre vision de ce manuel plus tard dans l'année.

    Ce que j'aime moins (dans les manuels de géographie en général), c'est que je trouve la matière "tristounette" (pour ne pas dire carrément "morte"), ou encore "figée"... c'est pourtant une matière tellement vivante et en évolution constante que c'est vraiment dommage (bon, ok, c'est facile de critiquer, je n'ai même pas réfléchi à résoudre ce problème via un manuel sarcastic).

    Pour que la géographie reste un plaisir (parce que c'est un questionnement profond chez les jeunes enfants), il faut savoir sortir des manuels, regarder des reportages (si on ne peut pas visiter les lieux physiquement), réaliser des cartes, des maquettes, faire des voyages virtuels... Essayer au maximum de "vivre la géographie".

    Temps - Histoire

    Le programme "Temps", du CP-CE1 est assez pauvre (je trouve).

    Sur l'écoulement du temps, les jours de la semaine sont maîtrisés par la Minette, les mois et les saisons sont encore à travailler (elle les connaît, sait qu'ils bouclent, mais perçoit encore mal le cycle du haut de ses 6 ans ^^). Il reste à apprendre à lire l'heure, mais ça se fera pendant les rituels.

    L'aspect "comment c'était avant ?" est assez mal perçu par les jeunes enfants. Pour eux, quand l'arrière-grand-mère était petite, elle a vu des dinosaures... ado, elle a discuté avec Louis XIV... quand on leur dit que lorsque nous étions enfants il n'y avait pas de PC dans les maisons et que les téléphones portables n'existaient pas, nous nous retrouvons classés avec l'arrière-grand-mère "T'as pas connu les dinosaures, toi quand même ?!!!" he

    Je pense donc introduire l'histoire avec les grands récits Montessori :

     

    Découverte du monde

    Découverte du monde

    Découverte du monde

     Il semblerait que les deux derniers (à savoir l'écriture et les nombres) paraîtront en octobre... ça serait vraiment un timing parfait.

    Je pense ensuite poursuivre avec celui-ci :

    Découverte du monde

     Il débute avec les Celtes, ce qui me semble plutôt bien pour continuer après les grands récits ^^.

     

    Voilà, dans les très grandes lignes ce qui est prévu pour la découverte du monde... Il est évident que nous ne ferons pas tout, tout comme il est évident que nous prendrons des chemins de traverse. En fait, je trouve que ce sont ces chemins les plus intéressants : ils s'imposent à nous au gré de nos rencontres, de nos promenades dans la nature ou en ville, d'un reportage vu ou lu qui nous intrigue... de ce que l'on vit, tout simplement...

    Myhal


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  • Après le français, les maths... Là aussi, beaucoup de supports, parce que mine de rien, en CE, il y a pas mal de notions à installer ^^.

    Le support principal

    Mathématiques CE1

    Les deux grands ont travaillé avec l'ancienne version. La principale nouveauté (visible immédiatement), c'est que Mathix n'est plus une souris, mais un extraterrestre he.

    Plus sérieusement, il n'y a pas de leçons dans cette collection, mais maintenant, il y a un livret "mémo" auquel l'enfant peut se référer si besoin (il n'est pas attaché au fichier, ce qui semble très pratique). Chaque fois qu'une notion est vue, on colorie l'étoile dans le mémo, c'est donc assez facile de se repérer.

    Autre nouveauté, certaines pages de géométrie on été mise en format paysage. C'est une bonne idée : l'enfant n'est pas gêné par la reliure du fichier pour placer sa règle. (La page 46 n'a pas été retournée, elle se retrouve donc en haut du fichier une fois celui-ci tourné, ce qui n'est pas très pratique, même pour un adulte, mais c'est la seule.)

    Bizarrement, ce "support principal" ne sera pas le plus important, ni en terme de travail, ni en terme de découverte des notions, il sert juste de trame sur l'année.

    La découverte des notions est toujours faites par la manipulation et toujours le plus concrètement possible. Ensuite, on passe à l'abstraction, souvent au tableau, puis seulement on complète le fichier. Et tant que la Minette a besoin de manipuler, elle manipule ^^. C'est elle qui décide quand elle n'a plus besoin de matériel (quel qu'il soit), et là encore, en cas de besoin, elle est toujours libre de le resortir.

    Les rituels

    C'est lors des rituels qu'est fait le plus gros du travail en mathématiques : ça n'est pas nécessairement le plus long, mais c'est le plus profitable. C'est pendant les rituels que je vois si une notion est comprise ou non. C'est là aussi que je vois quand elle est bien maîtrisée (quand le matériel n'a plus besoin d'être sorti, mais aussi par la rapidité et l'aisance d'exécution).

    Voici nos supports pour les rituels :

    Mathématiques CE1

    Un fichier format A4 de 48 pages, donc tout fin, ce qui est bien agréable pour travailler avec la règle (pas de gêne avec la reliure). Il offre un programme très complet pour le CE1 : repérage dans l'espace (sur, sous, devant, derrière, en haut, en bas, la gauche et la droite), tracés à la règle, segments, droites, alignements, repérage sur quadrillage (cases, nœuds), déplacements sur les nœuds d'un quadrillage (coder, suivre le code), reproduction sur quadrillage, mesure de longueurs, polygones (définition, côtés, sommets), angles droits (à repérer et à tracer), carré, rectangle, triangle rectangle, solides, symétrie (axiale) et cercle... de quoi bien travailler ! ^^

    Mathématiques CE1

    Un format "petit cahier" (17 x 22 cm) contenant 68 pages de calculs. Surtout du calcul mental (c'est ce que je cherchais) avec des astuces pour calculer plus rapidement. On y voit les 4 opérations. Les dernières pages (une grosse dizaine) sont consacrées aux additions et soustractions posées (sans et avec retenue).

    Mathématiques CE1

    Celui-ci aussi a un format de petit cahier. Parce que les maths ne sont qu'un outil, je trouve très important d'installer très vite et très régulièrement de petits problèmes à résoudre.

    Et pour finir :

    Mathématiques CE1

    Mathématiques CE1

    Parce que ce sont des notions assez longues à mettre en place, ces deux petits cahiers de la collection Mini Chouette permettront d'aplanir les difficultés et d'avancer en douceur, tout en manipulant, de la vraie monnaie (de préférence) et une vraie horloge (sans vitre sur les aiguilles et sans piles au moment des manipulations) ^^.

    J'ai d'autres supports en tête (notamment chez usborne et retz), mais à un moment, il faut bien choisir, je verrai donc, en cours d'année, s'il y a besoin de compléter ou de diversifier les approches... (sinon, ça sera, peut-être, pour l'année prochaine).

    Myhal


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  • Comme d'habitude, j'utilise beaucoup de supports différents en français, utilisés souvent, mais par petites touches (généralement, une activité prend une dizaine de minutes).

    Écriture

    Français CE1

    Dans un premier temps, il sera utilisé dans les rituels (donc tous les jours), pour réviser la formation des lettres minuscules et majuscules déjà connues et apprendre les dernières majuscules. Je ne sais pas encore si je le garderai dans les rituels ou si je l'utiliserai de façon ponctuelle...

    La plus forte probabilité est qu'il sera à la disposition de la Minette pour qu'elle l'utilise quand elle le souhaite (c'est-à-dire quand elle en a besoin). L'utilisation en "rituel" des premiers jours permettant de bien installer le support.

    Vocabulaire

    Français CE1

    Ce que j'aime dans cette collection, c'est l'approche par thème. Pour le niveau CE1, il y a les instruments, les animaux, le jardin, les aliments, les paysages, la ville, les transports, le corps humain et les sports. Chaque thème est décliné en objectifs (enrichir le vocabulaire, catégoriser, comprendre les homonymes / synonymes / contraires / expressions, ranger les mots dans l'ordre alphabétique...).

    C'est un support mixte : généralement, ici, on approfondit le thème qui passe alors en "questionner le monde" pour l'inspection (c'est transparent pour la Minette).

    Dictées

    Ici, trois supports différents

    • un gros carnet de mots "maison" pour l'orthographe lexicale (inspiré de plusieurs supports).
    • le C.L.R. dictées niveau CE.
    • le Bled 900 dictées pour le primaire.

    Français CE1

    Français CE1

    Le Bled est très bien quand on veut travailler un point de grammaire particulier.

    Sinon, je préfère les dictées quotidiennes du C.L.R. : j'aime bien quand une dictée permet de découvrir une ou deux phrases d'un classique ou qu'elle apporte des informations (c'est une question de goûts personnels wink2).

    Je me servirai principalement du C.L.R. parce qu'il permet une révision des sons en CE1. Ensuite, ça sera en fonction des besoins.

    Ici, la dictée est quotidienne.

    Grammaire - Conjugaison

      

    Français CE1

    Ce qui me plaît beaucoup dans ce petit livre c'est que la règle étudiée est d'abord présentée de façon visuelle, puis écrite.

    On prend le temps de bien tout décomposer, ce qui permet d'aplanir toutes les difficultés de notre langue (même les règles des accents sont explicitées).

    Les exercices sont relativement courts, ce qui permet à l'enfant de recopier dans son cahier (et pas seulement de compléter), sans en avoir pour des heures. Ce qui, sur le long terme, est bien plus profitable (sauf soucis dys).

    Français - Réinvestissement

    Français CE1

    Voir une notion une seule fois ne suffit pas à l'ancrer. ça semble évident, pourtant, c'est souvent ce qui est fait : la notion est vue, des exercices sont faits puis on passe à la notion suivante. On y revient l'année d'après, l'enfant pense maîtriser, n'est pas vraiment attentif, loupe le "morceau" nouveau et les problèmes commencent...

    à la maison, j'essaie toujours de rebrasser le plus possible les notions déjà vues. C'est souvent dans cette optique que je choisis nos supports et que j'articule la progression annuelle des enfants. Et là, une pépite : un ouvrage clé en main qui propose ce principe (l'auteur l'appelle le "tuilage"). Tout le français est travaillé : la Compréhension, le Lexique, l’Étude de la langue et l'Orthographe (CLEO).

    Comme c'est un fichier, la Minette travaillera directement dedans, et pour une fois, je n'aurai pas à faire le lignage puisqu'à chaque fois que l'enfant doit écrire, on trouve un lignage Seyès, comme dans les cahiers (c'est à souligner parce que très rare).

    Pour le moment, j'ai prévu le caser dans les rituels, mais je verrai à l'usage.

    Production d'écrits

    Je n'ai pas prévu proposer un support particulier à la Minette dans ce domaine, ou plutôt, je considère que la "production d'écrits" se fait partout de façon transversale et concrète à son niveau. ^^

    Voilà ce qui est prévu en Français avec la Minette. Comme toujours, il y aura surement des aménagements au fil du temps...

    Myhal

     


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  • Après sa méthode de lecture personnalisée, la Minette a travaillé avec les livrets "à l'aube de l'école" une "vieille" méthode de lecture (en fait, elle a utilisé mes livres, datant de mon CP ^^). Elle nous a permis de réviser les sons, et elle nous a aussi servi de lecture suivie, puisque nous suivons la vie des deux enfants du livre, Caroline et Nicolas (accompagnés de Boule le chat et Lola la tortue).

    Ces 2 livrets ont beaucoup plu à mes enfants (chacun leur tour), peut-être parce que ce sont ceux de maman, mais je ne pense pas que ça soit la seule raison, les illustrations toutes douces, les histoires, dans un premiers temps très proches du quotidiens des enfants, évoluent vers un peu plus d'exotisme grâce à l'oncle pilote d'avion qui raconte à ses neveux ce qu'il a vu dans ses voyages... Si vous voulez vous faire une idée, le 2ème livret et visible sur le site Manuels anciens.

    Pour son CE1, nous utilisons 2 supports en parallèle : un pour la lecture à voix haute, et un pour la lecture compréhension.

    Lecture à voix haute :

    Lecture CE1 (année 2018-2019)

    La lecture à voix haute est travaillée quotidiennement, elle fait partie des rituels de la Minette. Nous utilisons "L'oiseau-lyre" niveau CP/CE1 qui est aussi un de mes anciens manuels (vous pouvez également le voir sur le site Manuels anciens). C'est un recueil de "belles histoires" (contes, fables, classiques de la littérature jeunesse), avec un vocabulaire riche ; des histoires qui font rire, pleurer, réfléchir et qui permettent de discuter.

    Pour le côté pratique, chaque texte est découpé en paragraphes numérotés d'environ 5 lignes. Je peux donc demander à la Minette de ne préparer qu'un paragraphe pour sa lecture (nous augmenterons progressivement).

    Pour la lecture à voix haute, je suis assez exigeante : on ne lit pas trop vite, on articule bien, on met le ton et on peut même s'amuser à faire différentes voix en fonction des personnages (elle adore).

    Techniquement, je laisse la Minette découvrir le texte, elle peut le lire en entier si elle le souhaite (seule) ou seulement le paragraphe à préparer. Elle me pose toutes les questions qu'elle veut : un mot difficile à lire, un mot ou une phrase qu'elle ne comprend pas, etc. Une fois qu'elle a bien déchiffré et compris, elle se prépare (généralement, elle change de pièce). Quand elle se sent prête, elle vient nous faire sa lecture.

    Le lendemain, si le texte n'est pas terminé, elle commence par faire un résumé de ce qui a déjà été lu.

    En tout, ça prend environ 15 minutes.

    Lecture compréhension :

    Lecture CE1 (année 2018-2019)

    (cliquez sur l'image pour être redirigé vers le site de l'éditeur et pouvoir feuilleter le livre)

    La lecture compréhension, n'est pas "ritualisée", elle n'est donc pas nécessairement travaillée tous les jours (j'expliquerai dans un autre article comment nous fonctionnons, sur une journée).

    Dans ce livre, chaque "histoire" est découpée en 7 séances avec pour chaque séance, le vocabulaire expliqué, des questions de compréhension et un résumé à compléter.

    Chaque séance est travaillée sur 2 jours :

    • le premier jour, je lis le texte et le vocabulaire, si besoin, je peux éventuellement relire une deuxième fois le texte (par exemple, si le vocabulaire était particulièrement difficile). Puis, je lis les questions et la Minette y répond oralement (mais avec des phrases complètes).
    • le deuxième jour, la Minette reprend le texte seule (ainsi que le vocabulaire, si besoin), puis elle recopie et complète le résumé sur son cahier du jour.

     

    J'ai aussi en ma possession "Picouic et Tigrelin" du même éditeur que nous utiliserons probablement quand celui-ci sera terminé (à voir le moment venu...).

    Myhal


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  • Pourquoi passer le diplôme national du brevet quand on est en IEF ?

    Le Grand et moi en avions discuté dès qu'il est revenu à la maison pour sa 4ème et assez vite, la décision de le passer est apparue comme une évidence. C'est vrai, ça n'est pas un diplôme obligatoire pour poursuivre sa scolarité, donc dans l'absolu, on peut s'en passer.

    Cependant :

    • la maîtrise du socle est nécessaire pour obtenir le diplôme national du brevet (cf site de l'éducation nationale (clic)). Donc, si on obtient le brevet c'est que l'on maîtrise le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. C'est le but de l'instruction obligatoire à laquelle nous sommes soumis en IEF, donc ça me semble important pour les inspections futures (par exemple, ici, le Grand a 14 ans, il a encore potentiellement 2 inspections, mais le contrat "maîtriser le socle au plus tard à 16 ans" est rempli).
    • le diplôme national du brevet est une condition d'accès aux concours de la fonction publique de catégorie C (et il y en a pas mal : cf les métiers catégorie C (clic)). Après tout, on ne sait pas de quoi demain sera fait, et même si ça n'est pas un métier visé par le jeune à ce moment de sa vie, ça ouvre des possibilités (ou du moins, ça n'en ferme pas).
    • d'un point de vue "technique", passer le brevet, c'est découvrir l'organisation du passage d'un diplôme de l'éducation nationale... mieux vaut la découvrir au moment du brevet qu'au moment du bac : ça fera un stress en moins (c'est d'ailleurs ce qui stressait le plus mon Grand : ne pas savoir comment ça allait se passer exactement).
    • ça donne un objectif à atteindre à une échéance donnée. Quand la décision de passer le brevet est prise, il est nécessaire de s'y préparer et d'être prêt le jour J sans négociation possible. Nos jeunes en IEF ne sont pas habitués à cette contrainte de temps, qui sera pourtant bien réelle dans leur vie future.

     

    Comment passer le brevet en IEF ?

     En IEF, vous passerez forcément le brevet en candidat libre. Il vous faudra vous renseigner et vous inscrire tout seul via le site de votre académie (disponible via le site de l'éducation nationale (clic)). Attention : cherchez dans la page le lien pour basculer le site de votre académie (il est généralement sur la droite, près de la carte de votre académie).

    Une fois sur le site de votre académie, cliquez sur l'onglet "Examens" puis sur le lien "diplôme national du brevet". Cette page est mise à jour au cours de l'année. Il faut y aller régulièrement pour surveiller, vous aurez alors les dates d'inscription, puis plus tard un lien vous basculant sur le site "Cyclade" pour enfin vous inscrire (dans la bonne fourchette de dates, parce que sinon, vous aurez un message vous indiquant que la section demandée n'est pas encore ouverte...). à noter que les dates ne sont pas les mêmes suivants les académies.

    Notez bien votre identifiant et votre mot de passe Cyclade, vous aurez probablement à y revenir (au moins pour avoir vos notes, de même que pour vous inscrire à d'autres examens / concours de l'éducation nationale).

    Vous avez alors la partie administrative à remplir, rien de bien sorcier, il suffit de se laisser guider. On vous demande aussi de choisir votre LV1 et votre ville de centre d'examen.

    Prenez bien le temps de tout lire et de tout remplir, pour nous, il était précisé, qu'une fois validée, l'inscription est définitive et non modifiable.

    Pensez aussi à télécharger votre inscription car tout en bas, il est précisé qu'il faut envoyer le format papier à l'académie (si vous ne téléchargez pas, vous ne voyez pas cette mention). Par sécurité, l'académie envoie un courrier à tous les inscrits, mais le délai pour renvoyer l'inscription (+ différents documents suivants votre cas) est alors très court, ce qui nous a valu une frayeur, un coup de fil et un nouvel envoi en AR à l'académie, la secrétaire ne sachant pas trop si nous devions la renvoyer ou pas, dans le doute, il valait mieux la renvoyer sarcastic.

    Environ un mois avant le brevet, vous recevrez votre convocation.

    Pour la remise du diplôme, pour le moment, je ne sais pas : il faudra contacter le centre d'examen quand nous aurons reçu le relevé de notes (courant septembre), c'est donc une affaire à suivre... (je modifierai cet article en temps voulu).

    Comment se préparer pour passer le brevet ?

    Et bien, c'est bête et méchant : il faut suivre les programmes et "bachoter"...

    Ici, le Grand avait terminé le programme de 3ème fin mars (il a beaucoup travaillé), puis d'avril à juin, il a révisé et fait des exercices de type brevet à partir de livrets que l'on trouve dans le commerce (en retournant vers ses manuels et exercices en cas de soucis).

    Ceux qu'il a le plus appréciés pour compléter ses cours, sont les ABC du brevet "excellence" de chez Nathan. Et pour les exercices, les annales avec corrigés détaillés de chez Hachette (il en existe d'autres, je vous parle uniquement de ce que nous avons utilisé).

    Le brevet des collèges en IEF

    Le brevet des collèges en IEF

    Le brevet des collèges en IEF

    Le brevet des collèges en IEF

    Le brevet des collèges en IEF

    Le brevet des collèges en IEF

    (cliquez sur les images pour être redirigé vers les sites éditeurs et pouvoir feuilleter certains ouvrages : pas de liens commerciaux wink2)

    évidemment, les annales sont mises à jour tous les ans he.

    Bon courage aux futurs 3èmes qui tenteront l'expérience et aux futurs parents qui les accompagneront ^^.

    Myhal


    8 commentaires
  • Hier, les résultats du brevet des collèges ont été publiés : mon Grand l'a obtenu avec succès. Même si ça n'est pas réellement une surprise, maintenant, on peut vraiment dire que l'année est terminée yes.

    Ce fut une année d'instruction plutôt riche : la Minette qui a souhaité apprendre à lire, la Puce qui aurait dû avoir une année tranquille mais qui s'est révélée assez compliquée, le passage du brevet et de l'ASSR2 du Grand... + bien évidemment les contrôles des 2 grands, j'avoue, je suis contente qu'elle soit terminée.

    L'année prochaine, ça sera la première déclaration d'IEF pour la Minette puisqu'elle aura 6 ans cet été. J'aurai donc officiellement 3 enfants en IEF ^^.

    Dans les faits, ça ne changera pas grand-chose sarcastic.

    Le plus gros changement sera l'inscription au CNED du Grand en seconde générale (inscription libre) : ça ne sera plus moi qui préparerai les supports de cours, ni moi qui le corrigerai, même si, évidemment, je continuerai à l'accompagner. Il n'est pas prévu qu'il retourne dans une structure scolaire avant le bac, mais je pense qu'il peut être bon pour lui de se confronter à un avis autre que le mien.

    De mon côté, tout est prêt pour les filles l'année prochaine, du coup, je vais pouvoir profiter des mois d'été aussi.

    Myhal


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  • La Minette a terminé sa méthode de lecture (personnalisée).

    Aujourd'hui, elle a obtenu la dernière clé lui permettant de pouvoir tout déchiffrer. Elle en a éprouvé une grande joie très communicative, une sorte d'accomplissement : "Alors ça y est, je sais lire".

    La joie de savoir lire

    Le chemin est long, parfois le jeune enfant à l'impression que ça ne finira jamais. "Alors ça y est, je sais lire" est chargé d'énormément d'émotions à cet instant précis.

    Même si tout n'est pas parfait, même s'il faudra encore beaucoup s'entraîner, une barrière invisible a été franchie : aujourd'hui et pour toujours, elle fait partie de ceux qui "savent lire".

    La joie de savoir lire

    Bravo ma Chérie, un monde riche de découvertes et d'aventures s'offre maintenant à toi.

    Myhal

    (les images viennent du site pixabay)


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  • Pour aider ma Grande (11 ans) à s'organiser tout en lui laissant le plus de liberté possible, je me suis inspirée des "étiquettes emploi du temps" que l'on peut voir dans certaines classes de primaire (exemples ici et ).

    J'ai donc réalisé des étiquettes reprenant tout ce qu'elle doit faire dans une semaine (ça représente 38 étiquettes). Sur chaque étiquette, une tâche ou une matière à travailler avec un temps indicatif (allant de 15 minutes à 1h30). Les étiquettes sont rangées dans 2 boîtes : une boîte "à faire" et une boîte "fini". Elle choisit une étiquette ou en pioche une au hasard dans la boîte "à faire" et quand elle a terminé, elle la range dans la boîte "fini". Le but étant qu'à la fin de la semaine, la boîte "à faire" soit vide.

    Pourquoi des étiquettes ?

    • parce qu'un emploi du temps "rigide" ne nous convient pas (à personne ici, même si on suit à peu près les programmes, on aime faire ce qu'on veut quand on veut wink2)
    • parce qu'elle n'est pas à l'aise avec une liste (soit elle la perd, soit elle est découragée dès lors qu'il y a plus de 2 ou 3 choses sur cette liste, soit elle oublie de cocher/fluoter/rayer ce qu'elle a fait...)
    • parce que ça ne fait pas seulement appel à sa vue : elle manipule les étiquettes et se rend physiquement compte qu'une boîte se vide et que l'autre se remplit (ça peut sembler anodin, mais sur une feuille de papier, la liste ne bouge pas, elle fait toujours la même taille)
    • parce que si elle ne sait pas quoi choisir, au lieu de rester devant sa liste, les yeux dans le vague, attendant une improbable illumination, elle pourra toujours piocher une étiquette au hasard...
    • parce qu' "elles sont trop belles tes étiquettes, maman !" he
    • parce que remotiver les troupes avec de simples étiquettes, ça n'a pas de prix
    • ...

     

    Bon, reste à voir sur le moyen (puis le long) terme si ça fonctionne vraiment...

    Un effet imprévu : la Minette (5 ans) qui me réclamait des journées un peu plus cadrées en a voulu aussi (ses étiquettes sont quotidiennes et n'ont pas d'indication de temps)

    Remarque : c'est fou comme un même outil peut répondre à la fois à un besoin de plus de souplesse d'un côté et un besoin de plus de cadre de l'autre shocked sarcastic

    Myhal


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